Merci Dieu pour le chocolat

Mon lit, le trône et le marchepied

Un matin, alors que je parcourais ma Bible durant mon temps de méditation et d’intimité avec Dieu, je suis tombée sur un passage du livre d’Esaïe, au tout début du chapitre 66. Je venais de me réveiller après une nuit de sommeil plutôt conséquente, pourtant je me sentais fatiguée (il y a des jours comme ça, les mamans qui me lisent me comprendront 😉 ). J’avais besoin d’un bon remontant. Alors, je ne parle pas d’un café, hein… non, non… pas assez puissant. Je pensais plus à un genre de remontant qui donne des ailes et qui fait décoller au firmament alors même que tu ne sais même plus avec quel pied sortir de ton lit. 

Ce matin là, en lisant ce texte, je me suis sentie pendant un moment petite, très petite, insignifiante, limite larvaire. Je l’ai trouvé impressionnant. Voire un peu paralysant. Oui, parce que tu vois, toi, tu es là, tu as l’impression d’avoir tout donné, de courir à droite et à gauche dans ton petit périmètre, entre la maison, la famille, le travail…, tu t’épuises de ne pas voir le bout du tunnel, parfois… souvent? Et Lui, Dieu, au lieu de te féliciter, te déclare, comme ça, sans détour, que le ciel est son trône et que la terre est son marchepied. Rien que ça. Bon. Je dois avouer que dans mon imaginaire épuisé, je voyais plutôt une forme de condescendance dans ce concept de marchepied. J’y voyais la domination, l’oppression, un peu de mépris aussi. J’y voyais la mise à distance. Comment ça, j’exagère ? Oui, bon, je vous l’accorde : ça, c’était ma pensée, et elle était… comment dire… assez limitée (je le sais, je le reconnais). Mais la pensée de Dieu, mes amis, n’est pas notre pensée, fort heureusement !! Alors j’ai balayé mes pensées poussiéreuses, j’ai fait silence et j’ai ouvert mon cœur pour écouter ce qu’Il avait à me dire, Lui.

C’est dans cette disposition de coeur que j’ai vu. J’ai vu ce moment où Il crée toutes choses. J’ai vu ses mains modeler l’univers. J’ai vu ses pieds marcher entre le ciel et la terre. J’ai vu la beauté des étoiles, la profondeur abyssale des océans, la force du vent dans les hauteurs, l’exubérance des herbes folles et des fleurs des champs… J’ai vu sa folie créatrice et tant d’amour au bout de ses doigts. Je me suis souvenue que c’est à nous, (dont je fais partie, alléluia!) qu’il a choisi de confier le soin et la jouissance pleine et entière de sa création : Il voulait vivre cela avec nous, main dans la main, inconditionnellement, et ce matin là, Il le voulait encore et toujours, avec moi.

Alors, ce texte m’a rappelé qu’avec Lui, le ciel et la terre sont entre mes mains. Qu’avec Lui, nous n’avons pas encore fini de créer des merveilles et que ma fatigue… ah oui, hum, quelle fatigue, en fait ?! Oh mais, oui, elle était partie, la fatigue. Envolée, évaporée, un vague souvenir. Je n’avais qu’une hâte, c’était de sauter du lit parce que tant de bonnes choses attendaient d’être créées et que Dieu était déjà prêt. 

Une petite toilette, un bon petit déjeuner et c’était reparti pour mettre des paillettes dans la vie des filles, de mon mari chéri, et de tous ceux que j’allais croiser, ce jour là et puis les jours d’après.

Soyez bénis,

Tiana ❤️

 

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